lunes, 1 de febrero de 2010

les zones humides


1. Une zone humide, dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d'influence du biotope et de sa biocénose est l'eau. On distingue généralement les zones humides côtières et marines différenciées par la proximité de la mer plus que par la salinité (des lacs salés peuvent exister à l'intérieur des terres). La Convention de Ramsar a retenu dans sa définition les zones littorales «où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres» [1].

La végétation poussant dans les zones humides d'eau douce est dite hélophyte.


La zone humide est un écotone mouvant entre terre et eau, interface complexe eau/air/sol.
Les variations de niveau d'eau, notamment liées à des barrages artificiels ou de castors provoquent une mortalité épisodique de la ceinture arborée ici au lac Kaindy, Kazakhstan (photo : Jonas Satkauskas).
Zone humide arrière littorale (comté de Marshall, Indiana, États-Unis.
Tourbière acide à sphaignes (Henstedt-Ulzburg, Allemagne).
Marais de Floride, États-Unis.
Sentier pédagogique (platelage) au milieu des cyprès des marais (Taxodium ascendens) de Floride, espèce qui joue un rôle comparable à celui des Cyprès chauve de Louisiane (musée de Tallahassee, États-Unis).
Zone humide acide en zone circumpolaire (Aire de conservation de la Mer Bleue, ancien bras de la rivière des Outaouais, Canada).
L'écotone mouvant eau-terre et ses zones de transition, riches en bois mort (Münster, Allemagne).
Valorisation pédagogique (Everglades, Floride, États-Unis).
Cap May, New Jersey, États-Unis.
Après le drainage et le comblement le mitage des zones humides par les cabanons, campings est une des cause de leur dégradation ou disparition (rivière Wakenitz, Lübeck, Allemagne).
L'élan, présent dans une bonne moitié de l'Europe jusqu'après le moyen-âge, seul mammifère capable de brouter (faucarder) sous l'eau et (comme le castor) considéré par certains[2] comme des auxiliaires nécessaires à la « gestion restauratoire » de zones humides (en zone froide et tempérée de l'hémisphère nord)Selon l'article premier de la Convention de Ramsar en 1971, « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d'eau marine dont la profondeur à marée basse n'excède pas six mètres ». (Cette définition de droit international s'impose aux États plus qu'aux particuliers, sauf si une clause particulière précise l’effet direct du texte pour ces derniers)[3].

Selon l'article 2 de la loi sur l'eau française de 1992, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année. »


2. Il est généralement admis que les deux tiers de la superficie des zones humides originelles françaises ont été détruits. Les actions humaines influençant la destruction et la dégradation des zones humides sont diverses.

3. Soumises aux marées, les zones humides littorales comprennent les estuaires et les vasières maritimes, les marais agricoles aménagés (marais du Cotentin, Breton, Poitevin, de Brouage..., et les marais saumâtres Marais d'Olonne, de Guérande...). Elles sont en règle générale vastes et hétérogènes.

Spécificités écologiques

A l'interface entre les milieux marins et continentaux, le gradient de conditions écologiques lié à la variation de teneur en sel des eaux et de sols est à l'origine de leur grande diversité biologique. De plus, ces zones d'échangés, de transferts d'énergie et de matières nutritives, sont particulièrement favorables à la reproduction et au développement des organismes vivants. Il en résulte une productivité élevée, révélée par le foisonnement biologique observé (mollusques, insectes, crustacés, poissons, oiseaux...).
Leur fonctionnement écologique est largement dépendant des marées sur le littoral, de la qualité de l'eau dans les estuaires, de la gestion hydraulique amont dans les marais arrière-littoraux. Chaque site composé de plusieurs types d'habitats peut être considéré comme une entité fonctionnelle permettant aux espèces animales et végétales de trouver la gamme des conditions physiques et biologiques nécessaires à leur survie. Modifier une de ces composantes comporte le risque de transformer l'ensemble.


bibliographie:

1. date de consultation1/02/2100
cite:wikipedia
URL: http://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_humide


2. date de consultation: 01/02/2010
cte:notre planète info
URL: http://www.notre-planete.info/geographie/planete/biomes/zones_humides_1.php


3. date de consultation: 01/02/2010
cite: ifen
URL:http://www.ifen.fr/zoneshumides/pages/medd_zh_littoralmedit.htm

1 comentario:

  1. Une fois de plus, un envoi avec 2 jours de retard, un article très long mais qui ne veut pas dire grand chose et des consignes de travail non respectées.
    Et pour terminer, l'article de Jon n'est pas encore publié donc ta note en attente.Comment faut-il vous dire les choses?
    Je ne vais pas faire plus d'efforts, j'en ai déjà trop fait, donc finis les contrôles de rattrapage. Si vous ètes notés à base de 2 et de 3 et que celà vous suffise et bien soit.

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